Mémoire d'un enseignant de la vielle génération
En ce début du 3° millénaire, Mohammed Benamar DJEBBARI vient de fêter ses 83 ans et de terminer la deuxième partie des "Mémoires d'un enseignant de la vieille génération ". Cet octogénaire plein de verve gratifie ses lecteurs de ses souvenirs, mésaventures et déboires de combattant, malgré lui, de la seconde guerre mondiale mais aussi de son militantisme nationaliste et de sa passion pour une pédagogie innovatrice, prônant d'abord les pratiques du scoutisme puis celles de " l'école moderne ". Il est le premier enseignant à construire, "à partir de
zéro", sa "vie là" (voir p. 158) jouant pratiquement le rôle d'architecte entrepreneur, tous corps d'état confondus.
Son engagement politique, l'emmène à côtoyer des personnalités de l'époque dont " H'mimed " qui sera le premier Président de la République. Ce qui lui coûte de s'expatrier au Maroc où il continue à militer pour la Révolution armée tout en formant des cadres émérites dont ceux issus du Collège musulman de Settat et du célèbre Lycée Moulay Youssef de Rabat.
Digne d'un scénario cinématographique à suspense, cette narration à caractère historique, politique, éducationnel et autres, se laisse déguster d'un trait. Ce livre interpelle la société maghrébine contemporaine à ne pas perdre ses repères civilisationnels ouverts sur la fraternité et la modernité. Il s'adresse surtout, comme référence et modèle aux enseignants de la nouvelle génération.
Le premier tome de ce "Parcours rude mais bien rempli" a déjà reçu un accueil enthousiaste du public à tel point que l'actuel Président de la République a encouragé vivement l'auteur à parachever le récit de sa vie et de son &oeliguvre exemplaires.
Tlemcen, le 16 avril 2001
Mahmoud Sari
Conservateur en chef honoraire de bibliothèque universitaire
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