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Mouloud GAID - Les Berbers Dans L'histoire , Les Ibadites

Mouloud GAID - Les Berbers Dans L'histoire , Les Ibadites


Prix : 500 (DA) - 5 €


 Né en 1916 à Guenzet, il fit ses premières classes dans sa ville natale avant de les poursuivre à Alger, où la famille a rejoint le père employé dans les transports algérois. Très jeune, il s'intéresse au sort des autres. Instituteur et militant, il mènera de pair le combat contre l'ignorance et pour les libertés.
Il entre au syndicat et représente l'UGTA au Congrès de Bruxelles, étant l'adjoint de Aïssat Idir. Il a été membre du comité central de l'UDMA au congrès de Blida en 1946. Il est très proche de Krim Belkacem, de Abane Ramdane et du colonel Amirouche. Chargé de mission du FLN dans de nombreuses capitales étrangères, condamné par le tribunal d'Alger à 20 ans de travaux forcés par contumace en 1957. Directeur de cabinet de Mohamedi Saïd. Député à l'Assemblée constituante en 1962. Après avoir été directeur à Air Algérie, il retourne à l'enseignement en 1968. Il prend sa retraite en 1978. Féru d'histoire et toujours en quête identitaire continuelle. Auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire, il était profondément imprégné de l'histoire ancestrale de son pays. Il avait ses hobbies, comme l'apiculture, la botanique. Il aimait restaurer les tableaux de peinture.

Son parcours :

Ecole primaire à Timengache son village natal (Guenzet/Algérie). Certificat d'études en juin 1929 (école de Belcourt), puis brevet élémentaire et supérieur en 1935. Diplômé en 1938 du collège de Médéa.

Mobilisé de 1938 à 1940. Démobilisé, il est nommé instituteur à Ifren (Bougie) puis est muté à Guenzet où il fut déclaré « anti-Français » et envoyé au Sud. De nouveau mobilisé en 1943 (Guelma) il est démobilisé une année après.

Durant l'année 43/44 il est nommé à l'école de Bou Ayachen, commune mixte des Bibans où il connu El Mouhoub Ouel Mouhoub, un grand savant qui fut secrétaire particulier du sultan Abdelhamid de Turquie de 1916 à 1919.

Membre du comité central de l'UDMA. Il activa, dès 1955, d'abord dans sa région natale, premier bastion du colonel Amirouche. C'est dans la maison familiale à Timengacht que se sont effectués les premiers regroupements des dirigeants de la lutte armée à quelques jours seulement du congrès de la Soummam

En décembre 1955, il participe à la réunion à Kouba (Alger) dans le domicile qu'occupait cheikh Bachir El Ibrahimi pour hâter la naissance de l'UGTA. Désigné adjoint de Aïssat Idir il a été chargé de présenter la candidature de l'UGTA à la Confédération internationale des syndicats libres dont le congrès eut lieu à Bruxelles.

En décembre 1956, il est désigné par le CEE membre de la délégation FLN à la Conférence des pays indépendants d'Afrique aux côtés de M'hamed Yazid et Benyahia. Il est chef de la délégation syndicale à la réunion des syndicats arabes au Caire, puis chargé de mission à Rome, Madrid, Tanger, Rabat, Genève, Bonn.

Le 20 août 1957, il était présent à la réunion du CNRA au Caire, comme consultant de Krim Belkacem. Il apprit, alors, sa condamnation par le tribunal d'Alger à 20 ans de travaux forcés par contumace.

En 1958, Mouloud participe à l'exécutif du CISL à Bruxelles, ensuite au Congrès de Tunis. Il conduit la délégation de l'UGTA à la Conférence régionale des syndicats africains à Accra (Ghana), puis à celles de Tanger et de Tunis.

En 1959, Mouloud devait être désigné à Rome, mais n'y restera qu'un mois. Durant ce mois, il rencontra le célèbre Mateï, qu'il sollicite pour aider les résistants algériens à transiter librement en pays transalpin. Mateï demande une déclaration officielle, condamnant les agissements de la France, qui venait de signer des contrats avec les Américains à propos de l'exploitation des gisements de pétrole que Ferhat Abbas fit aussitôt. Mateï ne tarda pas à succomber à l'attentat perpétré par la CIA.

A l'indépendance, il est élu député à l'assemblée constituante (62-64). Directeur commercial (1966) à Air Algérie, il retourne à l'enseignement où il est inspecteur des enseignements élémentaire et moyen. De nouveau sollicité en 1973 pour occuper le poste de directeur général de l'entreprise communale du Grand Alger jusqu'en 1978. Il se consacre alors, à son hobby : l'écriture de l'histoire qu'il avait entamée au début des années soixante-dix. Il décède en 2000.

Sa vie a été une succession de luttes pour les libertés et l'émancipation et une quête pour l'identité dont son combat pour la réhabilitation de la dimension Amazigh. Convaincu de cette excellence, il rejoint à 80 ans, en 1995 le haut commissariat à l'amazighité. Ce monument d'intégrité, cet authentique patriote, s'est totalement dévoué à l'idéal qu'il a épousé dès sa tendre jeunesse. « Ecrire et enseigner l'histoire dans le strict respect de la vérité, c'est assurer à l'égard de nos ancêtres et des générations montantes notre devoir de mémoire », aimait-il à répéter. Il était constamment en quête de cette vérité. Il laisse une &oeliguvre appréciable, mais hélas inachevée.

Ses &oeliguvres :

« Aguallids et Romains en Berberie » (1971),
« L'Algérie sous les Turcs » (1973),
« Histoire de Bougie et sa région » (1976),
« Chronique des beys de Constantine » (1980),
« Les Beni Yala » (1989),
« Les Berbères dans l'histoire » (1990),
« Mokrani » (1993),
« Les Berbères en Espagne »,
« Les Berbères au service des Fatimides ».


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