«...Ce réseau de vieilles rues et tortueuses, c'est ce qu'on appelle improprement la Casbah. La vraie Casbah, c'est la citadelle qui domine la ville.
Mais, à mon avis. la vraie Casbah n'est pas là, dans ce tumulte et ces couleurs ardentes du réveil. La vraie ne se livre point ainsi aux regards du passant. Elle est retirée, murée et comme ensevelie derrière une triple barrière d'ombre, de silence et de refus. Ses maisons, presque sans ouvertures, ne reçoivent la lumière que du dedans. Ses portes basses, percées d'un guichet où s'encadre parfois une face méfiante, repoussent le visiteur par tous les clous et par toutes les pointes de leurs ferrures. Elle est comme en étal de défense permanente.»
 
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