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Kateb Yacine - Le polygone étoile

Kateb Yacine - Le polygone étoile


Prix : 500 (DA) - 5 €


Livre d'occasion ( Bon état )

Écrivain tout court, écrivain public, écrivain en grève, en exil, en rupture de ban, ainsi va la vie d'écrivain errant : Alger - Paris - Milan - Tunis -Bruxelles - Hambourg - Bonn - Stockholm - Bruxelles
- Milan - Monterosso - Trieste - Zagreb - Tunis -Berlin - Florence - Paris - Alger - Rome - Nemi -Bonn - Moscou - Kislovodsk - Bad Godesberg - Paris
- Sédrata - Aïn Ghrour - Bir Bouhouch - Paris, le 10 septembre 1965 on a trouvé une chambre et on tâtonne, c'était le jour dans l'escalier, c'est la nuit au 6e étage, pas de minuterie, il vous faudra une lampe électrique, dit la vieille dame vêtue de noir qui s'est traînée devant les marches, sans doute effrayée, mais préférant ses terreurs folles, dans les couloirs et l'escalier, à l'étroite pièce sombre où elle se voit mourir toute seule, un jour comme aujour¬d'hui, pensez, y a vingt-six ans que j'habite ici... Et la boîte d'allumettes? Oubliée? Quoi? L'éternité. Un couloir, et encore un autre. On y est. Voici la porte. Cellule n° 8. Maudite clé qui n'ouvre pas, se coince dans la serrure et tremble dans la main. On lutte contre la rage, on renonce un instant. Du calme. Recommençons. Enfin, la porte s'ouvre. On a tout ce qu'il faut, un lit de camp, une couverture, une table, une chaise, une machine à écrire, un verre de thé froid. Au travail.
« Les pages qu'on va lire sont en chantier depuis dix ans. C'était à l'origine un poème écrit en 1947, « Nedjma ou le poème ou le couteau », publié dans la même année au Mercure de France, embryon d'une tragédie (1948) que je crus perdue mais retrouvai quatre ans plus tard à la revue Esprit, où elle parut, « Le cadavre encerclé » 1954, avant d'aboutir à la forme romanesque, « Nedjma » 1956.
« Le lecteur, de longue date, était averti que «Nedjma», «le Cercle des représailles», «le Polygone étoile », les poèmes à paraître en un prochain volume, sont une seule &oeliguvre de longue haleine, toujours en gestation.
K. Y.


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