Grand reporter ayant exercé dans plusieurs médias algériens, français ct britanniques, Mahdi Boukhalfa est Fauteur de "Mama Binette, naufragé en Barbarie (nominé pour le grand prix du manuscrit francophone 2019)", "La révolution du 22 février, de la contestation à la chute des Bouteflika" (Oct. 2019), "La marche d'un peuple (les raisons de la colère)" (août 2020), et "Pavillon Covid-19, sept jours en enfer" (février 2021).
El Cantera (il était une fois Bab El Oued) est un peu l'Histoire, tourmentée ou paisible, dramatique ou joyeuse du plus populaire et le plus emblématique quartier de la capitale algérienne. Dans ses gènes, il a du Bronx, du Broadway et de Harlem. Né au début des années 1830 des rêves d'immigrants européens du sud, arrivés dans les bagages des soldats français pour vivre une autre vie dans cette Algérie tombée traitreusement aux mains de la France coloniale, Bab El Oued a toujours été un quartier atypique. Celui des "laissés pour compte" de tous les temps, ce petit peuple besogneux et joyeux, heureux de vivre dans le quartier le plus beau d'Alger. Avec ses cinémas, ses stades, son front de mer, ses placettes célèbres où l'on refait les matchs et la politique des gouvernements en place, ses plages et ses criques merveilleuses, il a de la "gueule". Et du caractère. Et puis ce quartier a deux icônes pour se ressourcer les jours de mauvais temps politique ou de profond spleen : le mausolée du Saint patron d'Alger Sidi Abderrahmane Ethaalibi et la basilique de Notre Dame d'Afrique.
| Votre panier : | Fermer |
