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Djilali Badni - De Ziadnia au camp du Larzac, mon engagement dans la révolution

Djilali Badni - De Ziadnia au camp du Larzac, mon engagement dans la révolution


Prix : 600 (DA) - 6 €


Au moment où les Français fêter avec faste le centenaire de l'occupation d'Alger, la condition des Algériens indigènes ne faisait qu'empirer. Particulièrement dans les régions de l'intérieur de l'Algérie au régner l'arbitraire et la violence de l'administration coloniale.
Il n'y a nul besoin de décrire la misère des habitants des campagnes et des quartiers périphériques des villes peuplées de « français musulmans » qui chaque année, succombaient en grand nombre, victime de malnutrition et de maladie.
Mais en dépit de leurs conditions de sous-hommes, les Algériens non jamais perdu l'espoir de recouvrer leur indépendance. En fait La flamme de la liberté ne sait jamais éteinte.
Comme dans le reste du pays, de nombreux habitants d'Ouled Ben Abdelkader, l'ex-Masséna colonial, adhèrent à l'action révolutionnaire du FLN-ALN, ce qui leur valut d'être la cible des criminels de l'armée française et des colons.

Fils d'Abdelkader Ben Sayah et de Kasmi Fatma Bent Miloud, Djilali Badni est né le 5 février 1930 au douar de Ziadnia, non loin d'Ouled Ben Abdelkader dans la wilaya de Chlef.
Enfant il vivra dans de dures conditions entre les années 1930 et 1950, plus précisément durant la Seconde Guerre mondiale ou en plus de la rareté des produits alimentaires que la France coloniale réquisitionnait pour ses soldats, s'ajouta à la disette le typhus et la variole, deux maladies qui décimèrent des dizaines de milliers d'indigènes.
Peu avant le déclenchement de la guerre d'indépendance, il émigra en France où il exerça plusieurs métiers, c'est à cette époque, il est contacté par «  les frères » du FLN, organisation à laquelle il adhèrera corps et âme.
Arrêté et torturé pour activité subversives et atteinte de la sûreté de l'État, il est condamné par le tribunal de grande instance de Grenoble. libéré du camp de Larzac en 1962 Il rejoindra l'Algérie libre où il exercera le métier d'enseignant jusqu'à sa retraite dans la moitié des années 1980. 


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