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Allaoua BENDIF - La femme algérienne, citoyenne au cœur de la nation

Allaoua BENDIF - La femme algérienne, citoyenne au cœur de la nation


Prix : 1000 (DA) - 10 €


Né à Skikda, le 17 mars 1953, Allaoua BENDIF est docteur en psychologie clinique, diplômé des universités de Constantine, Algérie (1977) et de Lille3, France (1981). Il est adepte d'une psychologie d'implication, privilégiant la production de savoirs nationaux, dans les processus sociaux et institutionnels d'une Algérie en mutation intense et par certains aspects, violents et par ailleurs exposée au phénomène mondial d'accélération sociale. Il est également psychologue praticien et a exercé en situation d'urgence (prise en charge psychologique des victimes d'accidents industriels et de violence terroriste).
Résumé : l'iniquité que l'organisation sociale traditionnelle a faite à nos mères, à nos grands-mères et à nos aïeules et les souffrances qu'elles en ont endurées était liée aux dimensions phallocratiques de l'organisation socio-economique et culturelle agrarienne traditionnelle, lesquelles se retrouvent d'ailleurs, à des degrés divers, dans tous les modes d'organisation sociale patriarcale à IJ-avers l'histoire des sociétés humaines.
La formidable pulsion révolutionnaire, libératrice et restauratrice de la nation, a été marquée par le plein engagement des Algériennes auxquels les mêmes devoirs et les mêmes droits au combat et au sacrifice pour la patrie ont été reconnus et respectés spontanément. par leurs compatriotes et frères d'armes. Cette reconnaissance et ce respect, n'ont été le résultat d'aucun décret, ni d'aucune fatwa : ils se sont inscrits dans la logique et dans la cohérence naturelle des droits humains à la révolte légitime contre l'oppression coloniale et ont admirablement transcende toutes les subjectivités, tous les obstacles fabriques de toutes pièces et toutes les stratégies de l'immobilisme social.
Cependant, une fois la souveraineté nationale restaurée, il est difficile de ne pas admettre qu'une régression notoire et irrationnelle par rapport à ces acquis exemplaires s'est progressivement constituée.
Pourquoi ?
Les Algériennes n'ont eu besoin d'aucun décret ni ordonnance pour dénoncer publiquement la barbarie terroriste des années noires et pour y résister, quittes à le payer de leurs vies : aucune ne s'est floutée le visage pour cela.
Pourquoi des candidates aux élections locales et nationales ayant librement fait le choix de s'engager dans le Combat politique local ou national, appuyées par une loi de discrimination positive en leur faveur, le font-elles ?
jamais, les Algériennes n'ont dissimulé leur opposition à l'obscurantisme, ni flouté leurs visages pour ce faire. Les visages libérés de toute contrainte des Algériennes, combattantes, résilientes ou martyres sont devenus des icônes mondiales la beauté, le courage et le patriotisme de Hassiba Ben Bouali, de Massika Ziza, de Meriem Bouattoura, de Djamila Bouazza, de Djamila Bouhired et de toutes leurs soeurs d'armes connues ou anonymes, illuminent l'histoire de la guerre de libération nationale et font la fierté de tous les Algériens : elle n'offenseront jamais que l'archaïsme mental, la perversité et la laideur morale.
 


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