Comment, a l'heure de la mondialisation et de l'accès illimité aux cultures médiatiques modernes, continuer à écouter cette musique populaire qui semble venir du fond des âges, figée et sans avenir. On découvre, à la lecture de cet ouvrage qu'au contraire, cet art est rigoureusement structuré et mélodiquement puissant, qu'il est digne d'avoir sa place parmi les musiques du monde les plus médiatisées, pour peu que ses parties prenantes s'en occupent sérieusement.
l.'Orient et l'occident ont longtemps partagé les mêmes techniques musicales. Les orientaux ont continué a développer une musique dite mélodique tandis que les occidentaux inventaient la musique harmonique basée sur la technique des « accords ».
L'étude de la musique arabe a permis a des musicologues européens de remonter aux sources des chants "grégoriens" dont on retrouve encore des traces dans la musique traditionnelle espagnole.
La musique arabo-andalouse est organisée en modes, plutôt qu' 'en gammes. Le Chaabi, enfant rebelle de l'Andalou , né au début du 20ème siècle, a subi des influences occidentales modernes, notamment dans le domaine des instruments de musique (guitare, banjo, piano...)
Rythmes et poèmes chantés, les deux autres piliers du Chaabi, sont riches de variétés subtiles et spécifiques, propres a enchanter le public avisé et même les " profanes " pour peu qu'ils se donnent la peine de " l'habitude d'entendre " et de « l'éducation de l'oreille ».
Mahmoud BELAID est ingénieur de formation, énergéticien de profession, passionné de musique et écrivain pendant ses temps libres. Professeur, dans les années 70-80, au Lycée T. Bouattoura (El Biar) M. BELAID utilise ses qualités pédagogiques pour nous entraîner de façon didactique dans les arcanes de notre art musical (Andalou et Chaabi et son enracinement dans le vaste monde de la musique universelle.
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