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Tahar Oussedik - L'la Fat'ma N'soumeur

Prix : 300 (DA) - 3 €

Né le 20 Janvier 1913, à Sidi Naamane (Tigzirt sur Mer), Tahar Oussedik est mort le 26 Octobre 1994, à Alger. Enterré, selon son voeu, à Ain El-Hammam, berceau de sa famille. La vie de Tahar Oussedik a été pétrie de deux sentiments forts : l'amour de la patrie, depuis son village d'Asciif Entemana et la foi en la jeunesse algérienne. A cette jeunesse, il a voulu dire qu'être Algérien c'était se réclamer fièrement, de la Kahina, de L'la Fat'ma N'Soumeur, de Boubeghla, d'El-Mokrani, de Malika Caïd et de la lutte de libération nationale. Ce message, il l'avait voulu celui de la dignité et de la liberté. C'est pour dire cela aux jeunes algériens que le vieil instituteur a pris sa plume...

La nuit se passa dans une quiétude relative, grâce à l'obscurité qui imposa un arrêt momentané des hostilités. Le temps s'étant légèrement raffraîchi, les soldats furent autorisés à allumer du feu. Entendus sur la terre ferme et immobile, autour des flammes qui pétillaient, ils pensaient à leur famille qui, de l'autre côté de la Méditerranée, s'inquiétait sur leur sort. Leurs yeux qui brillaient dans l'ombre, étaient les seuls indices de leur appartenance au monde des vivants. Dans le ciel, d'un bleu velouté, scintillaient des milliers d'étoiles dont la pâle clarté laissait entrevoir le profil incertain de cc paysage montagneux. La beauté austère de ces lieux, en apparences tranquilles, était cependant, entachée par la présence de sentinelles faisant la ronde autour du camp dont elles étaient chargées d'assurer la protection.