« Ce que je redoutais le plus s'est produit : mon reflet a d?finitivement disparu. Jusque-l?, mes effacements, même s'ils ?taient de plus en plus fr?quents, restaient intermittents d?sormais, je n'existe plus face au miroir. »
S.T.
Le jour de ses 44 ans , le narrateur ne voit plus sont reflet dans le miroir . Il d?couvre alors qu'il est atteint du « syndrome de l'effacement » , mal ?trange qui semble frapper exclusivement les fils d'anciens combattants de la guerre de Lib?ration .
Au gr? de ces effacements, la nature profonde du personnage &ndash indiff?rent, taciturne, absent ? lui-même &ndash se m?tamorphose peu ? peu.
Alors qu'il tente de comprendre ce qui lui arrive, les questions du Dr B. , son th?rapeute, le poussent ? s'int?resser ? sa filiation et au milieu dans lequel il a grandi, questions qui , jusque l? , ne s'?taient jamais pos?es ? lui .
En faisant le portrait de deux g?n?rations
-Les « pères », sûrs d'eux-mêmes et b?tisseurs d'un pays neuf les « fils » , bless?s , comme condamn?s ? la folie -,Samir Toumi aborde le sujet crucial de la transmission.
Après Alger, le cri , l'auteur t?moigne , cette fois encore , d'un sens aigu de l'observation , posant un regard lucide sur sa soci?t? et son histoire tourment?e.
N? en 1968, Samir Toumi vit et travaille ? Alger où dirige une entreprise de conseil . Son premier livre, Alger, le cri (barzakh,2013) , a ?t? vite remarqu? et a connu un franc succès .
 
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