Nous glissons du pass? lointain au pass? proche, de la troisième personne ? la première extraordinaire ?vocation du père, instituteur de français, de la mère, des cousines, des femmes cloîtr?es vives et dont le cri et l'amour nous poursuivent.
Assia Djebar, sans conteste la plus grande romancière du Maghreb, nous donne ici son oeuvre la plus aboutie.
De l'odeur d'amour, de viol plus que de s?duction, de l'?motion de la prise d'Alger, il y a cent cinquante ans, ? l'arrachement d' il y a vingt ans, c'est comme si la voix d'une femme appel?e Alg?rie venait nous crier ce qui ?chappe aux historiens, aux analystes, aux commentateurs, aux politiques, bref aux hommes. [...] Un beau livre comme celui-ci, entre la France et l'Alg?rie, ?crit dans un français somptueux, tel qu'il brûle et rayonne entre nos mains, et, malgr? le crime, le sang, tous les d?chets de l'imposture, c'est du pain partag?.
 
 
 
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