Le pauvre vieillard, dont la tête va éclater, sent ses forces l'abandonner. Il garde cependant toute sa lucidité.
« Personne n'est disposé à les accueillir, personne : ni les gens honnêtes ni les opportunistes, ni les militants, ni les traîtres. Qu'ont-ils donc, tous ? Ils se sont enfermés dans un cercle où l'on distingue plus le bien du mal, où la satisfaction se mêle a la colère.
Qu'est-ce qui leur a fait perdre la raison ? Le wagon où ils sont montés est bloqué : détaché du train, il reste bloqué dans le tunnel et ils n'en savent rien. Il ne s'en rendront compte que le jour où un autre train viendra les heurter et les pousser en avant ».
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